Depuis quelques années, les médias nous informent sur des faits peu glorieux concernant le comportement de certains ados actuels.
Les nouvelles peuvent nous surprendre et nous interroger sur des comportements impensables.
Comment un jeune enfant, pré-adolescent, adolescent peut-il faire preuve d'autant de violence, de cruauté envers un autre en commettant l'irréparable.
La cause est-elle juste un manque d'éducation ? Le mimétisme des nombreuses séries télé ? La résultante d'un berceau confiné dans de la violence.
Je suis née en 1968, j'ai grandi avec Alice au pays des merveilles, Cendrillon, etc. La place de l'enfant était moins mise en avant et on grandissait avec des principes, du conditionnement et la valeur du bien et du mal. Comme nos anciens, le respect, l'écoute et la discipline faisaient la fierté de nos ainés.
Bien entendu, il y avait des adolescentes plus rebelles que la majorité, c'était plus une rébellion interne où on les appelait les marginaux. (Individus qui ne rentraient pas dans le moule, comme la majorité d'entre nous). Oui, on était conditionné, on n'était pas libre d'exprimer ce que nous souhaitions, avec la peur des représailles, peur de là punitions, peur du qu'en dira-t-on.
Le rôle de l'adulte, du parent, du professeur était craint, en tant qu'enfant, adolescent, on essayait de faire de notre mieux, pour éviter, conseils de discipline, exclusion scolaire, pour ce à qui cella arrivée, les fautifs étaient montrés du doigt, voir exclu ,perçus comme des ânes. Une mise en situations qui frein certains comportements de peur d'être moqué, le jugement collectif avait une importance sur la majorité d'entre nous.
En écrivant ces quelques mots aujourd'hui, je constate que nous avons grandi dans l'a craint et dans la peur du bien et du mal faire.
La peur est une émotion primaire éprouvée par une âme lors d'une confrontation avec un danger immédiat. Peur d'écraser une fourmi, une araignée, peur d'être réprimandé, peur d'être jugé.
La peur nous pousse à vivre un apprentissage, à passer au-delà de ce qui nous paralyse.
Les peurs de mon enfance m'ont permis de grandir, d'apprendre et d'être la femme que je suis devenue, j'ai appris à trouver ma place et affirmer qui je suis, incluant avec beaucoup de respect l'autre.
Aujourd'hui, la peur pour certains adolescents est inexistante, ils tuent.
La peur donne une prise de conscience sur un danger. Quand un enfant tue un autre, est-ce qu'il a peur ? Je ne pense pas, car il n'a pas cette notion de danger, donc il n'a pas peur. Il fait preuve d'acharnement et de sang-froid.
Pour arriver à ôter la vie d'un autre, il faut faire preuve de force, de détermination, de volonté. Une puissance doit jaillir de l'individu.
Dans cette courte analyse des trans-Saturniennes, je prends comme référent la planète Pluton qui est la planète type de la mort, des renoncements, des changements, des remises en questions, des peurs, des modifications profondes.
Le 27 novembre 2008, Pluton entre en Capricorne. Il séjournera dans ce signe pendant 16 ans.
Pluton en Capricorne, d'un point de vue individuel, donne au natif, en aspects positifs, une capacité de résilience, un charisme magnétique et une volonté d'action. En aspect négatif, un tempérament primaire, de l'impulsivité non contrôlée, de la violence.
Dans un thème natal, Pluton nous indique l'endroit où nous devons apporter une transformation, renaitre, nous remettre en question en fonction de la maison concernée et des aspects impliquant Pluton.
Neptune, en novembre 2008, se trouve dans le signe du Verseau. Il y restera jusqu'en mars 2012.
Pour cette analyse, Neptune 21°38' Verseau, ça fait environ neuf, dix ans que Neptune est dans ce signe.
Neptune en Verseau, en aspect harmonieux, donne de l'originalité dans les ressentis, inspiration, attirance pour le spirituel, grande disposition d'écoute. En aspect dissonant, influençable, il risque de s'enfermer dans un courant sectaire. Croire que ce qu'il fait, ressent, croit est juste.
Uranus, en novembre 2008, se trouve à 18°44' Poisson. Ça fait quatre ans approximativement qu'il est dans ce signe. C'est le symbole de la nouveauté, de la liberté, de notre indépendance, dépassement de soi, source de rébellion, c'est une planète d'instinct du devenir, elle met approximativement sept ans pour traverser un signe. En aspects harmonieux, il nous rend idéalistes, intérêt pour la nouveauté, l'inconnu, écoute et compréhension des situations et des autres. En aspect dissonant, perte de la réalité, difficulté à trouver sa place.
En fonction des aspects harmonieux et dissonants dans le thème natal du natif, nous y trouverons telle ou telle problématique.
Si je vous fais ce post aujourd'hui, c'est pour vous montrer l'importance de l'énergie des astres sur notre naissance et l'importance qu'elles occupent dans notre société. Si je devais faire l'analyse de natif ayant commis l'irréparable, je pourrais confirmer certains de leurs gestes par un aspect, une dominance, de ces trans-saturniennes.
Les trans-saturniennes sont des planètes qui aspirent à des faits collectifs. C'est évident que nous sommes tous impactés par le devenir de ces jeunes. Je ne dis pas que tuer son prochain est la faute à Pluton, je souligne juste que l'énergie de ces trans-saturniennes peuvent être la résultante d'une génération compliquée, indisciplinée, sans limites et sans craint de commettre le pire.
À bientôt.
Nathalie
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